mercredi 29 décembre 2010

Parti socialiste, petits et gros trous sur la route de 2011

En ce jour de nouvel an, l'équipe de DLR 76 adresse à l'ensemble des patriotes et des républicains, leurs meilleurs vœux. J'aurai pu en cette occasion, m'attarder sur les décisions démagogiques de l'UMP qui poursuit inlassablement son entreprise de destruction de la France et de ses services publics. Cela fera l'objet d'un autre article.
Le sujet de cette fin d'année est, la gestion ploutocratique exercé par les responsables socialistes au sein des collectivités locales. Non contents de faire du nombrilisme, de s'autocongratuler pour de vagues faits d'armes, de forcer les personnels à adhérer à leur point de vue sous peine de représailles sur le lieu de travail, à la limite du harcèlement moral, les responsables socialistes persistent dans leur discours proche du peuple, mais loin des réalités.
Avec une joie à peine contenue, les caciques du PS se réjouissent à mots couverts que le gouvernement Sarkozy s'imisse dans les affaires locales en prônant la rigueur à outrance, conséquence de l'abandon de la taxe professionnelle. Cette mise sous tutelle gouvernementale, même si elle est vertement dénoncée par les élus locaux de droite comme de gauche, n'est que l'avant garde des mesures budgétaires imposés par l'Europe avec l'aval et le consentement de l'UMP et du PS une nouvelle fois complices.

Dans notre vie quotidienne déjà éprouvée par plus de 30 ans de crise, le recul systématique et permanent des services publics, de la politique d'aménagement du territoire, rendant de fait des pans entiers de notre pays in-gouvernés car abandonné par l'État et les collectivités, on nous impose d'autres charges dont les français constatent qu'elles ne résolvent rien si ce n'est d'autre taxes et impôts indirects en plus sur notre maigre budget.
Ainsi, le ramassage des ordures ménagères n'est plus effectué, les cours d'eaux ne sont plus entretenus, les routes et rues ne sont plus entretenus sachant, que l'épisode neigeux hivernal confirme les carences de la politique ultra libérale et de dématérialisation des services. Les travaux nécessaires à l'entretien de la voirie ne sont plus effectués, laissant de vastes trous béants sur les routes, handicapant régulièrement la circulation des véhicules et des piétons. les années passent et rien ne se passe obligeant les communes à de lourds travaux qui pèsent d'autant sur leurs budgets. Un telle gestion s'avère calamiteuse pour les usagers au quotidien. Néanmoins, ces trous ou tranchées naturelles ne sont que des trous de deuxième classe (pas si graves). Les trous de première classe quand à eux, sont le résultat de la politique des marchés publics, dont la sous évaluation, l'absence de cohérence interne et externe, le saupoudrage plus ou moins complice avec les SPIC et les entrepreneurs publics ou privés sont biens plus importants électoralement qu'une route refaite à neuf.
Cette description n'est pas un inventaire à la Prévert, loin s'en faut, elle illustre les difficultés des usagers de nombreuses grandes villes telle que Rouen.
Ajoutez à cela d'autres carences, notamment en matière culturel (réservé à une pseudo élite microcosme, en étroite relation avec le politique), patrimonial (édifices mals ou peu entretenus), économique (absence de localisations des entreprises artisanales dans des quartiers d'habitation...) sociale en privilégiant l'établissement de ghettos urbains pourvoyeurs d'électeurs et de voix au mépris de la diversité nécessaire à tout grand ensemble, sans parler des écoquartiers coûteux, nuisibles à environnement, réservés à une petite élite d'amis proches. La liste est encore longue.

Bref, tout va très bien madame la Marquise, le bateau coule et les rats quittent discrètement le navire...

Je demeure persuadé, qu'une réelle alternance avec une réelle ambition et une réelle politique locale responsable, soucieuse de l'intérêt général et non de la somme des intérêts particuliers permettra de retrouver un schéma urbain cohérent. C'est possible, il suffit de le vouloir.
Les élections cantonales porteront j'en suis sûr, de nombreux candidats de Debout la République répondant à ces exigences. Il est important que la rénovation du personnel politique commence dès le mois de mars prochain, "votez pour vous".

Christophe Têtu (militant DLR)

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