Sommes nous toujours maitre chez nous ?

Allemagne année zéro uber alles,

Une nouvelle fois, les euros béas de l'UMPS ont accepté la tutelle économique et politique de la toute puissante Allemagne. Une nouvelle fois, le gouvernement Sarkozy s'est couché face au diktat de la sociale démocratie chrétienne allemande, il renonce au droit de veto européen élément clé de la politique d'indépendance voulue par le général De Gaulle en 1963, pour préserver nos intérêts vitaux en Europe. Le sommet de Deauville, concrètise la soumission de la France à l'Allemagne avec le zèle indécent de Nicolas Sarkozy.
Cette soumission se traduit évidemment par l'abandon du modèle social français au profit du libéralisme anglo saxon. La fin de la sécurité sociale, de l'assurance chômage, de l'indépendance économique, de la politique agricole commune, nous expose à un déséquilibre au sein même de l'Union européenne.
Lorsque la France voit sa population augmenter, l'Allemagne s'enfonce dans une crise démographique grave. Elle fait le pari des avantages absolus en recentrant son activité industrielle en fonction de la mondialisation.
La politique de l'euro fort, symbole d'une économie de rentiers septuagénaires plombent le commerce extérieur et l'économie européenne. La Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Irlande, l'Italie et la France subissent de plein fouet l'euro trop cher, appauvrissent tous leurs citoyens avec l'assentiment des gouvernements.

Non content de vouloir vampiriser l'Europe, l'Allemagne insiste lourdement pour l'entrer de la Turquie au sein de l'UE. Les conséquences sont d'affaiblir les pays à la population jeune (voir ci-dessus) au profit d'une main d'oeuvre bon marché et germanophone. Le déficit démographique allemand qui actuellement laisse vacant bon nombre d'emplois outre rhin ne fais l'objet, en France d'aucune annonce en terme d'emplois. Les postes sont donc réservés à cette main d'oeuvre bon marché, mondialisée, germanisée. Les autorités européennes, elles aussi conscientes des problèmes démographiques, ne prennent aucune mesure de formation et de reconversion à l'attention des jeunes européens. Au contraire, enfermés dans des poltiques malthusiennes, adoptant la méthode couet, refusant d'accompagné le renouveau, le dyna misme européen, préfèrent voir leur peuple mourir à petit feu plutôt que de jouer la carte de la solidarité au sein de l'Union.

Il est temps de remettre en cause cette absurde logique suicidaire et de proposer une véritable Europe des nations, une europe européenne qui n'est pas une vocation mondialiste. De suivre les exemples du monde arabo musulman et de se séparer des hommes politiques  qui nous appauvrissent chaque jour un peu plus en nous confisquant notre liberté. Jeunesse de France et d'Europe, lève-toi ! Refuse le destin qu'on te destine et, reprend ton avenir en main.

Cheistophe TÊTU DLR jeunes