vendredi 2 décembre 2011

PARTI SOCIALISTE, les immigrés ou l'enfer pavé de bonnes intentions


 Une majorité de Français (61%) est favorable au droit de vote des étrangers non européens aux élections locales, selon un sondage BVA lundi dans Le Parisien. Le Sénat, à  majorité de gauche, doit examiner le 8 décembre une proposition de loi en ce  sens. A la question seriez-vous pour "étendre" le droit de vote aux élections  locales aux étrangers venus de pays non membre de l'UE, "en situation régulière et résidant en France depuis plus de 5 ans?", 61% des personnes interrogées  répondent par l'affirmative, 38% par la négative et 1% ne se prononcent pas.
Belle idée généreuse de la part du Parti Socialiste mais, il y a une arnaque de taille à la clef. Profitant de l'ignorance de la plupart de nos concitoyens, le parti socialiste, veut par la même revenir de façon sournoise sur le principe d'égalité contenu dans la devise même de la république "liberté, égalité, fraternité".

Bien loin de vouloir, offrir un "vecteur fondamental d'intégration" aux immigrés vivant sur notre sol, la proposition de loi socialiste vise en réalité à créer une nouvelle clientèle à son image (correspondant au standing de ses adhérents), loin des classes populaires et de ses attentes.
En effet, l'argument principal de la loi sur le vote des immigrés non européens s'appuie principalement sur le fait que les étrangers hors Union Européenne payent en majorité des impôts et taxes et de se fait on une aspiration légitime à prendre part aux élections locales.
Or, le fait de voter selon la feuille d'impôt porte un nom tristement connu dans l'histoire de France, le suffrage censitaire.
Un suffrage censitaire est un suffrage restreint aux personnes qui acquittent un certain niveau du cens (l'impôt).
En France, il fut mis en place, notamment, de 1815 à 1848, pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet.
Cette conception, toute socialiste, remet en cause de fait l'égalité des citoyens devant la loi, ne pouvant voter que ceux qui payent des impôts, excluant de fait du droit de vote et des élections tous ceux qui ne payent pas d'impôts chômeurs, RMistes, travailleurs pauvres, SDF etc. qu'ils soient français ou étrangers...
Quel jolie conception de l'égalité des citoyens devant la loi qui nous revoit plus de 160 ans en arrière du temps où la France n'était pas une république mais une monarchie. Charles X ou Louis Philippe étaient les leaders d'une castre toute puissante composée de la noblesse et des grands bourgeois.
De plus, le droit à l'expérimentation contenu dans la loi de décentralisation de 2003, ne permet ni un contrôle démocratique, ni la possibilité de passer des conventions bilatérales (plus logiques car réciproques) avec d'autres pays car ce type de convention est, bien entendu, interdit par le Traité de Lisbonne.

Tout cela, bien sûr, les partisans de cette proposition de loi se garderont bien d'en parler, car ils joueront comme d'habitude sur le misérabilisme et l'affect humaniste qui au final serviront les intérêts électoraux du parti socialistes et de ses alliées immédiats.

Ces arguments fallatieux, s'articuleront sur l'ignorance du peuple qui donnera son approbation à une telle abération faisant de ce fait le peuple français, complice volontaire de la remise en cause, à terme, de ses droits les plus fondamentaux au profit d'une castre de nantis drapés des couleurs de la gauche. Pitoyable !!!

On est plus à ça près, balayer160 ans de révolutions françaises et de luttes pour l'égalité des citoyens au profit d'un parti, d'un clan, d'une coterie est-ce cela la générosité et la modernité ???
La république,déjà mal en point, deviendrai alors celle des copains et des coquins, menteurs et escrocs....

Abracarambar, jeune DLR 76.

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