La folie des islamistes, qui se sont rendus coupables d'une prise
d'otages sur un site gazier algérien, confirment le jusqu'au-boutisme de
ces terroristes. Le résultat de l'intervention des forces algériennes
pour libérer les otages semble encore être confus. Mais les pertes
humaines vont surement être lourdes parmi les otages. Ces terroristes
sont dans une logique de destruction.
L'intervention française au Mali était donc d'une absolue nécessité. Mais ce drame en Algérie rappelle aussi que les enjeux géopolitiques sont complexes. Le combat que la France a ouvert contre ces terroristes islamistes ne s'arrête pas aux frontières du Mali. C'est tout le Sahel et même le Maghreb que ces groupes islamistes cherchent à déstabiliser. C'est pourquoi tous les pays qui bordent le Sahel doivent prendre leur part dans ce combat.
Maintenant que notre pays semble enfin avoir pris la mesure des enjeux stratégiques dans cette région d'Afrique, je demande au gouvernement de la cohérence.
Cohérence en terme de politique étrangère car nous ne pouvons nier les liens d'AQMI ou du Mujao avec des groupes en Lybie ou en Syrie, ou encore avec certains États de la péninsule persique. Il est vital de savoir qui finance ces terroristes islamistes et de s'assurer que nous ne soutenons pas en Syrie ceux qui demain menaceront nos amis du Sahel, comme cela semble avoir été le cas avec la Lybie.
Cohérence en terme de politique de défense car nous ne pouvons réduire chaque année le budget de la Défense et nous plaindre ensuite de notre capacité d'action limitée.
Cohérence avec nos voisins européens car il est invraisemblable de se gargariser du matin au soir des intérêts communs du continent européen, et pour une fois que nous avons besoin de l'Europe, l'avoir aux abonnés absents.
La France a eu raison de prendre l'initiative. Maintenant il faut que tous les pays du Sahel combattent à ses côtés. Surtout, il faut tarir les ressources humaines et financières de ces groupes islamistes.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
L'intervention française au Mali était donc d'une absolue nécessité. Mais ce drame en Algérie rappelle aussi que les enjeux géopolitiques sont complexes. Le combat que la France a ouvert contre ces terroristes islamistes ne s'arrête pas aux frontières du Mali. C'est tout le Sahel et même le Maghreb que ces groupes islamistes cherchent à déstabiliser. C'est pourquoi tous les pays qui bordent le Sahel doivent prendre leur part dans ce combat.
Maintenant que notre pays semble enfin avoir pris la mesure des enjeux stratégiques dans cette région d'Afrique, je demande au gouvernement de la cohérence.
Cohérence en terme de politique étrangère car nous ne pouvons nier les liens d'AQMI ou du Mujao avec des groupes en Lybie ou en Syrie, ou encore avec certains États de la péninsule persique. Il est vital de savoir qui finance ces terroristes islamistes et de s'assurer que nous ne soutenons pas en Syrie ceux qui demain menaceront nos amis du Sahel, comme cela semble avoir été le cas avec la Lybie.
Cohérence en terme de politique de défense car nous ne pouvons réduire chaque année le budget de la Défense et nous plaindre ensuite de notre capacité d'action limitée.
Cohérence avec nos voisins européens car il est invraisemblable de se gargariser du matin au soir des intérêts communs du continent européen, et pour une fois que nous avons besoin de l'Europe, l'avoir aux abonnés absents.
La France a eu raison de prendre l'initiative. Maintenant il faut que tous les pays du Sahel combattent à ses côtés. Surtout, il faut tarir les ressources humaines et financières de ces groupes islamistes.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
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