Poste : les organisateurs de la consultation soulignent la large mobilisation
PARIS,
24 septembre 2009 (AFP) -
La mobilisation dépasse le cadre des organisations politiques et syndicales pour la préparation de la "consultation référendaire" sur l’avenir de La Poste à laquelle les Français sont invités à voter du 28 septembre au 3 octobre, ont souligné jeudi ses organisateurs.
24 septembre 2009 (AFP) -
La mobilisation dépasse le cadre des organisations politiques et syndicales pour la préparation de la "consultation référendaire" sur l’avenir de La Poste à laquelle les Français sont invités à voter du 28 septembre au 3 octobre, ont souligné jeudi ses organisateurs.
Quelque 1.200 points de vote se sont déjà constitués et de 100 à 200 se rajoutent chaque jour, dans les postes, les mairies des villes et des communes rurales, les marchés ou les gares, a précisé jeudi le comité national contre la privatisation de La Poste regroupant 62 organisations, lors d’un point de presse à la Bourse du travail de Paris.
"Cette dynamique citoyenne dans un cadre citoyen inédit est tout à fait décisive, le peuple s’exprime", a souligné Pierre Khalfa au nom d’Attac.
"Nous notons une motivation locale très importante pour cette démarche nouvelle, 80 comités départementaux vont faire remonter les résultats", a indiqué le coordonnateur du comité Nicolas Galepides, qui a souligné que la mobilisation dépassait le clivage droite-gauche.
Le député Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), a rappelé sa "conviction gaulliste" que "le service public est un élément du pacte républicain".
"Ce qui est en cause, c’est l’avenir du service public de nos territoires ruraux, d’un sentiment de vivre ensemble", a-t-il ajouté estimant qu’avec la privatisation, "on est en train de tromper les Français".
Pour Patrick Bessac, porte-parole du Parti communiste, "la privatisation de la Poste est déjà là depuis longtemps, elle pèse sur les salariés, très attachés au service public, et qui ont l’impresssion de ne plus savoir pour qui et pour quoi ils travaillent".
"La mise en concurrence de tout le monde contre tout le monde aboutit à une pression objective pour la privatisation", a souligné l’ancien député européen Vert Alain Lipietz.
Le comité organisateur du vote estime que la directive postale européenne "n’impose pas la privatisation" mais qu’elle est "un des alibis" du gouvernement pour la transformation de La Poste en société anonyme.
Le vote n’aura pas de valeur juridique, mais doit constituer un message au gouvernement pour demander un référendum et un débat public sur la transformation du statut de La Poste. Ses résultats nationaux définitifs sont attendus le 5 octobre.
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