Paroles de jeunes sur la situation actuelle
Chers ami(e)s, chers compagnons,
Comment rester muet face aux inombrables sottises qui circulent actuellement au sujet de la réforme des retraites. Je m'interroge sur l'actuel non sens qui consiste à accepter bêtement une mesure qui est censée profiter aux jeunes et qui est tout sauf une solution durable.
Tout d'abord, je tiens à souligner des non sens dans le discours creux de l'UMPS qui remet en cause la politique des retraites depuis 1983 tout en nous comparant à la situation allemande.
Il faut d'ors et déjà se resituer le contexte social de 1983 car, les retraités étaient majoritairement issus de la classe ouvrière (mineurs, métallargistes, ouvriers à la chaîne, marins pêcheurs, paysans...), nos aînés qui ont reconstruit la France. Pour ces gens quoi de plus normal et nécessaire que la retraite à 60 ans.
De plus, en nous comparant à l'Allemagne, il faut avoir à l'esprit que l'Allemagne dispose d'un niveau de vie supérieur à notre pays avec une population bien plus âgée que celle de la France. Il faut comparer ce qui est comparable. La France peut se comparer en terme démographique à des pays comme le Portugal ou l'Irlande qui, eux aussi, possèdent près de 2 enfants par famille en moyenne.
Il est important donc, en tant que jeunes, de nous concentrer sur la situation de l'emploi qui ne cesse de se dégrader à cause de l'inertie économique de nos dirigeants face à la modialisation. C'est également par une politique offensive sur l'emploi que les retraites pourront être maintenus.
En effet, il est inadmissible de repousser aux calendes grecques l'entrée des jeunes dans la vie active en ne leur proposant que l'insécurité sociale et la précarité comme plan de carrière.
Malgré les changements de société qui, intégre largement l'utilisation des nouvelles technologies, la nature même du travail met en lumière d'autres formes de pénibilités au sein de celui-ci. Ces critères de pénibilités existent clairement, ils sont présents dans les différentes conventions collectives nationales de branches ou de secteurs qui donnent une vision précise du concept de "pénibilité". L'endormissement et la manipulation partisane faite par le gouvernement actuel qui voudrait occulter ce problème, sert sa propre vision libérale, et cherche à revenir sur un acquis social cher aux français. C'est inadmissible...
Face à un monde où la compétitivité est la règle, que penser de salariés contraint d'aller travailler jusqu'à 70 ans et plus pour obtenir une pension de retraite digne alors, que le marché du travail est perpétuel mutation, nécessitant une main toujours mieux formée et qualifié. L'Allemagne intègre les germanophones d'origine Turcs au sein de sa société avec l'aval de son patronat pour faire face aux déséquilibres démographiques de ses entreprises. Nous, sommes nous en mesure de remplacer un fonctionaire sur deux et de se substituer à la génération du Baby Boom ? J'aimerai dire oui, mais hélas, c'est non...
"La France sans usines", best seller du frère Sarkozy qui décrit les conséquences à terme, des délocasations et du dumping social ne laisse aucun doute sur la volonté programmée par les gouvernants successifs de voir mourir la France et son économie. Cette volonté passe obligatoirement par un anéantissement des forces vives et de la jeunesse. Notre pays, se meurt petit bout par petit bout du poison de la pensée unique "Libéral/libertaire" qui voudrait opposer les générations pour prolonger l'esprit de mai 68 au bénéfice de ses acteurs. C'est la seule ambition nationale que propose l'UMPS en correspondance avec leurs soutients d'extrême gauche et d'extrême droite (Mitterrand de la grande époque nldr).
Sachez donc, que la jeunesse française ne serai se laisser enfermé dans un tel carcan et, que tous les talents existent pour entâmer le redressement national indispensable pour répondre durablement aux défis du 21ème siècle en matière d'environemment et de qualité de vie entre autre. L'économie de demain reste à inventer, la France y a toute sa place et, elle ne doit pas se laisser emporter par les bonomenteurs de gauche comme de droite qui voudrait voir notre pays esclave et à la merci des marchés financiers et des intérêts catégoriels, qui concours à sa destruction.
Christophe TETU. (DLR 1ère C. de Rouen)
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