mercredi 6 juillet 2011

Le peuple grec et la galère financière

Le peuple grec en galère financière c'est le nouveau feuilleton de l'été après le naufrage médiatique de DSK. Exit Mohamar Khadafi, et la galère des peuples carthaginois reliquat d'un printemps arabe inachevé. Désormais, la dette des pays méditerranéens comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne, le Portugal s'enfonce dans le gouffre de Charibe et Schyla, avec en parallèle la privatisation à marche forcée des États et des services publics.
A l'origine, comme dans tous les pays industrialisés, la faillite spéculative du secteur bancaire privé a amené les gouvernements à venir soutenir le secteur pour éviter l'effondrement économique.
Un mauvaise gestion, notamment de l'ancienne majorité de centre droit, a parachevé la faillite des finances publiques de la Grèce.
Non content d'un euro cher qui pénalise les entreprises et les investissements, la solidarité des pays de l'Union s'accompagne d'une mise sous tutelle des instances nationales grecques. Le Fond monétaire international et le bon docteur DSK ont agit de concert pour administrer la potion ultra libérale à un pays déjà fragile pour vendre temples, colonnes, dieux et déesses grecques aux plus offrants.
L'Union Européenne, l'Allemagne en tête, plutôt que d'accorder une dérogation aux traités afin de permettre à la Grèce de prendre les mesures indispensables au redressement national préfère se rendre complice de la spoliation du peuple grec, en favorisant l'apparition d'un État minimum, ultra libéral, financer uniquement par l'impôt et les taxes, faisant du peuple grec un incapable majeur soumis aux multinationales et aux puissances étrangères pour les 100 prochaines années.
Or, la Grèce est un pays riche, très riche, qui suscite les convoitises, de la Chine, de l'Inde, des États Unis et bien sûr de l'Allemagne.

Tentale, Debout la République, Haute Normandie.


Non contente de fournir du bout des lèvres, les précieux euros du "FME" (fond monétaire européen), l'aide à la grèce est conditionnée par l'octroi de largesses envers la Turquie, sur fond de diktat secret nous renvoyant aux heures sombres de l'avant 1914.
La grèce est riche disais-je, très riche, j'en veut pour exemple le patrimoine culturel, historique, touristique qui déjà profite, aux grandes entreprises multinationales du tourisme. Les bénéfices colossaux au lieu d'atterrir à Rhodes, atterissent dans l'escarscelle des entreprises étrangères qui gèrent déjà les grands sites touristiques.
De plus, les armateurs tels que la famille Onassis, qui compte parmi les plus grosses fortunes du monde, sont partis prenantes de l'économie grecque...
Toutes ces entreprises qui générent des milliards d'euros sont toutes entres des mains privées ou étrangères. Donc, au lieu de prendre l'argent des contribuables comme unique source de remboursement, il serait préférable, à situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles, de prendre l'argent là où il se trouve plutôt qu'engager un énième plan d'austérité.
Cela passe d'abord par la nationalisation/réquisition des entreprises les plus rentables afin que les bénéfices servent la Grèce au lieu de partir à l'étranger. Ces nationalisations s'imposent de fait à hauteur de 51% du capital des entreprises ciblées. En cas de non coopération des dirigeants actuels, d'évasion fiscal et matériels, des mesures exceptionnelles seraient alors prises avec le concours du peuple et des forces armées, garants de l'indépendance et du redressement national (mesures qu'un Général De Gaulle n'aurai pas renié).
Seules, ce type de mesures nécessaires peuvent éviter la banqueroute et la spoliation programmée de la Grèce.
Une autorité indépendante (comité de redressement où de salut public) serai désigné pour gérer la dette en toute indépendance et transparence.
Ces mesures bien que radicales sont le préalable à toute amélioration des finances publiques grecques.
D'autre part, seul Nicolas Dupont Aignan, s'est rendu sur place au contact du peuple grec, grand peuple inventeur de la démocratie. Debout la République est derrière les grecs et les peuples méditerranéens, dans leurs luttes pur le redressement financier et la reconnaissance internationale.
CQFD pour nos peuples Europe du Nord...

Reprenant la citation de Péricles "Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage".

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