L'autre jour, j'ai entamé les démarches de réinscription pour l'année universitaire 2011-2012, j'ai eu la surprise de croiser un compagnon Gaulliste, ex-RPR, qui n'en démord toujours pas.
"Sais-tu, me dit-il, que j'étais présent à l'UNI, au RPR jeunes en 1994/1995 lors de la campagne présidentielle, j'étais un des premiers à rallier la candidature de Jacques Chirac face à Edouard Balladur et un certain Nicolas Sarkozy. Déjà, à l'époque, ces deux candidats incarnaient deux visions totalement opposées de la France.
Jacques Chirac, populaire, héritier légitime du Gaullisme, incarnait l'espoir en une droite solidaire, favorable à l'égalité des chances et à la justice sociale, qui protège la france et les français. De l'autre, Edouard Balladur, un anti gaulliste, hautain, impopulaire, libéral, européiste, subordonné aux puissants et à l'argent avec un mépris certain du peuple. Les tenants des médias et du pouvoir post mitterrandien le voyaient déjà élu avant même d'être en lice pour les élections, c'était déjà jouer d'avance rajouta-t-il.
A la suite, de ce monarque fraîchement nommé, un certain Nicolas Sarkozy, exécuteur des basses oeuvres, nous promettant toujours plus d'Europe, de libéralisme, de mondialisation, de sacrifices inutiles faces aux délocalisations, nous promettant également la fin du modèle social français, de l'Etat providence, la fin des acquît sociaux (retraite, sécurité sociale, politique familiale etc). Le désastre du CIP (smic jeunes) n'était que le signe précuseur de la précarité de la jeunesse, des petits boulots...
Bref, deux visions contradictoires voir antagonistes"
Je lui demande alors pourquoi ne pas les avoir exclus des instances dirigeantes du RPR, il répondit "c'était prévu à terme, mais la dissolution de 1997 à bouleversé la donne. Cet éccueil ainsi que les reculades du gouvernement sur les retraites en 1995 ont relancés la clique Balladur et Nicolas Sarkozy. Non content de voir échoué le projet de la France pour tous, ils ont en sous main oeuvré pour la défaite de 1997 et le retour des socialistes au pouvoir. J'en veux pour preuve, les ministres socialistes au gouvernement en 2007, à titre de récompense surêment. C'est la raison pour laquelle, poursuit-il, cela va au delà d'une simple querelle de personnes, c'est valeurs contre anti valeurs, projet contre absence de projet, bloc contre bloc... Ensuite au RPF avec Charles Pasqua, nous penssions mettre un terme à l'aventure européenne et ultra libérale de Sarkozy et ses sbires. Ce maudit sorcier à 9 vies comme les chats noirs de mauvaises augures s'écria-t-il...
Par la suite, il m'explique que ces affaires à répétition dans les médias, ne sont que la guerre froide que se livrent en coulisse, Chiraquiens contre Balladurien, Villepinistes contre Sarkozystes, à la différence chez les libéraux, que l'argent appel l'argent... CQFD. A lui d'ajouté, que les vrais opposants à Nicolas Sarkozy ne sont pas les socialistes qui, n'appliquent qu'une opposition de façade mais sont d'accord sur l'essentiel (la mondialisation, l'Europe, le libéralisme, l'absence des valeurs...) les vrais opposants sont les gaullistes et les républicains de droite comme de gauche incarné par Debout la République et Nicolas Dupont Aignan, ce sont les seuls à proposer une vrai politique de changement juste et réaliste."
Mais, selon lui, le chemin sera long pour se débarrasser des nuls, des ambitieux, des mesquins euromondialistes libéraux qui pensent à la France et les français sont comme d'autres pensent à unvaste supermarché sans frontière et clients bêtes et méchants, justes bon à être les vaches à lait de la crise.
A lui de finir, qu'aux prochaines élections, le seul candidat Gaulliste et républicain à incarner la France pour tous, comme en 1995, c'est Nicolas Dupont Aignan !!!
Je le quitte en pensant à la grande leçon de courage et de fidèlité, que j'ai reçu de la part d'un ex jeune RPR devenu membre de Debout la République
le 14 septembre 2011 par Abracarambar DLR Jeunes (76).
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